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Numérique et environnement
Le numérique représentait en France en 2019 de 2 à 5% (selon les sources) du total des émissions de gaz à effet de serre et pourrait bien augmenter encore de 60 % d’ici à 2040.
Pour pallier à cela, le Sénat prévoit des mesures drastiques pour limiter le bilan carbone du numérique en France et en particulier fixer une taxe carbone européenne, une TVA réduite sur les terminaux reconditionnés ou l’interdiction des forfaits mobiles illimités...
La source la plus importante de ces émissions à effet de serre viendraient des terminaux des utilisateurs comme les télévisions, surtout à grands écrans, les smartphones, ordinateurs et objets connectés et tout particulièrement lorsqu’ils sont fabriqués à l’étranger.
Le Sénat part du principe que pour réduire l’empreinte carbone du numérique il va falloir limiter le renouvellement des terminaux, qui aujourd’hui sont prévus pour durer environ deux ans.
Pour ce faire ils pensent proposer une taxe carbone européenne ou une réduction de la TVA à 5,5 % pour la réparation de terminaux ou l’achat d’appareils d’occasion, incitant ainsi les clients à se tourner davantage vers le matériel reconditionné.
Fin des forfaits à data illimité ?
Un ralentissement des usages sur internet est prévu également par le Sénat qui voudrait interdire les forfaits de données mobiles illimitées et taxer les plus gros émetteurs de données telles que les plates-formes de streaming.
En recommandant aux centres de données de s’installer en France, l’empreinte carbone pourrait être réduite car l’énergétique dépendant du nucléaire, ce dernier est moins émetteur de CO2 que les centrales thermiques.
L’équipement de tout le pays en fibre optique pourrait faire baisser également l’empreinte carbone.
En revanche pas de position pour le moment face à la 5G qui, elle, risquerait de faire augmenter la consommation de données et de renouvellement de terminaux et ne serait donc pas bonne pour l’environnement.