Saisissez ici le numéro recherché
Nouvelle technologie à l'étude
Des scientifiques se penchent actuellement sur le développement de solutions de dépistage des personnes malades du Covid-19 grâce aux microphones de leur téléphone portable qui détecteraient des sons distincts lors de la respiration et de la toux.
Une équipe de l'université de Pittsburgh aux Etats-Unis travaille d'arrache-pied sur l'élaboration d'une application pour téléphone portable, l'idée étant que l'intelligence artificielle puisse analyser les sons émis par les voies respiratoires des utilisateurs afin de déterminer s'ils correspondent à une infection par le Covid-19.
Les scientifiques recherchent une signature acoustique spécifique à la maladie et ensuite il suffirait d'installer l'application sur le mobile et connecter un petit embout spécial.
Bien sûr certaines personnes au sein de la communauté scientifique restent sceptiques quant à ce projet qui n'en ai qu'à ses premiers stades de développement.
La plus grosse crainte de ces détracteurs est l'erreur de diagnostic qui ferait que des malades du Covid-19 penseraient ne pas être contagieux ou à l'inverse d'autres personnes en pleine santé pourraient croire qu'elles sont malades.
Malgré les limites de l'intelligence artificielle, pour de nombreux chercheurs cette technique pourrait bien venir en complément des méthodes de dépistage traditionnelles.
L'équipe de Pittsburgh explique que l'objectif serait de fournir un moyen simple et peu onéreux afin de pouvoir surveiller la population sans avoir besoin d'un équipement spécial.
Projets à venir
Alors que l'équipe de scientifiques de Pittsburgh planche sur ce nouveau projet, d'autres chercheurs étudient le phénomène de près afin de trouver une solution.
Ainsi en Suisse un groupe de scientifiques recueillent acutellement des échantillons sonores de personnes qui toussent, des gens malades du Covid-19 ainsi que des personnes en pleine santé.
Apparemment les personnes infectées par le virus auraient une toux sèche qui ne ressemble pas à celle de la grippe traditionnelle ou des allergies.
Il est cependant difficile d'imaginer aujourd'hui le niveau de fiabilité de ce genre de dépistage, comme le rapporte Tomas Teijeiro de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne dans une interview avec le Wall Street Journal.