Amélioration de la couverture du réseau mobile
Amélioration de la couverture :
Le confinement a permis de mettre en évidence les faiblesses du réseau mobile français qui nécessite d'être renforcé dès la fin du confinement de toute urgence.
En effet, avec le télétravail, l'école à la maison, les services administratifs et les divertissements, les communications ont été très sollicitées avec une augmentation de 50% du trafic, l'accès au réseau mobile a montré ses limites et une partie de la population s'est retrouvée sans possibilité d'utiliser le numérique.
Apparemment 20% du territoire français n'est pas encore couvert par la 4G, c'est pourquoi la Fédération Française des Télécoms, en accord avec l'état, espère une reprise rapide du New Deal Mobile qui avait pour but d'apporter la 4G à tous les français avant la fin de l'année.
Cependant le confinement ayant stoppé net les opérateurs, l'ARCEP va devoir revoir ses dates d'échéance.
Optimisation des fréquences :
Si la couverture du réseau mobile doit être élargie, la qualité du service doit elle aussi être grandement améliorée car force est de constater que les réseaux reposent sur des infrastructures partagées affaiblies lorsque un trop grand nombre d'utilisateurs les sollicitent en même temps.
Les questions à se poser maintenant sont de savoir si les opérateurs ont suffisamment de fréquences, si l'on peut optimiser l'utilisation de ces fréquences et de quelle manière, si l'on peut les répartir en fonction des différentes technologies, si l'on peut mettre fin progressivement mais définitivement à la 3G et enfin si l'on peut mutualiser davantage les infrastructures entre opérateurs, surtout en ce qui concerne la 2G ?
Meilleure dimension du réseau mobile
Meilleure dimension du réseau :
L'ARCEP devrait se montrer plus exigeant à l'avenir quant à la collecte des réseaux mobiles que les opérateurs pouvaient jusqu'à présent dimensionner comme ils l'entendaient.
En effet l'ARCEP pourrait imposer la reliance des stations de base au coeur du réseau avec de la fibre optique plutôt que des faisceaux hertziens, ou encore faire en sorte d'installer des cartes réseau très puissantes même si elles sont plus coûteuses et plus perturbantes pour l'environnement.
Le challenge va être de trouver le juste milieu puisqu'il ne faut pas oublier que les hausses de trafic ne surviennent qu'en cas de crise exceptionnelle, mais en revanche ce genre de crises pourraient bien se multiplier à l'avenir, d'après les scientifiques, à cause du réchauffement climatique.
C'est pourquoi il est judicieux à présent de chercher à rendre les réseaux plus flexibles en imaginant par exemple d'installer des antennes que l'on pourraient allumer et éteindre selon les besoins du moment.
